Le Quotidien de l'Art

Les femmes prennent le pouvoir

Les femmes prennent le pouvoir
Aïda Bruyère, "United States of Gyalz", 2019.
Photo Pedro Morais.

Sous la houlette d'Ami Barak et de Marie Gautier, la 64e édition laisse la part belle aux femmes, tout en interrogeant sur la place de la peinture et la précarité des artistes.  

Sans crier gare, une révolution a pris forme depuis deux ans, au point où il n’est plus nécessaire de l’évoquer : les biennales, prix et autres événements supposés représenter la scène contemporaine, sont devenus paritaires (loin du plafond injustifiable qui limitait les artistes femmes à un tiers, sinon moins). Un souffle d’affirmation féministe parcourt le Salon de Montrouge, dans toute sa diversité de points de vue, plaçant dès l’entrée la question des identités « individuelles, collectives, rêvées ou fantasmées, conditionnées ou stigmatisées. »

Danse et cowboys

Ayant grandi au Mali, Aïda Bruyère transforme la danse twerk, souvent perçue comme une danse de séduction, en logique d’auto-affirmation (qu’elle filme lors de dance halls exclusivement féminins). Consciente qu’il est impossible de séparer le féminisme de l’analyse des inégalités économiques, le documentaire d’Ioanna Neophytou accompagne les femmes de ménage d’hôtels grecs, qui lui parlent d’art et d’invisibilité. Parfois, ce…

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