Alors qu’elle ouvre ses portes au public ce vendredi 21 décembre, la Triennale de Guangzhou a supprimé plusieurs œuvres d’artistes qui devaient être présentées dans l’exposition « As We May Think: Feedforward ». Initiative des organisateurs de cette Triennale qui se tient au Guangdong Museum of Art, cette censure laisse les artistes et commissaires invités pantois. Les œuvres écartées – le projet numérique The Modular Body du Néerlandais Floris Kaayk, l’installation im here to learn so :)))))) des artistes australiens Zach Blas et Jemima Wyman ou encore la vidéo T3511 de l’Américaine Heather Dewey-Hagborg, réalisée avec le Japonais Toshiaki Ozawa – ne représentent pourtant pas de nus, qui font régulièrement l’objet de censure en Chine. Leur point commun ? Toutes trois formulent des hypothèses technologiques sur le devenir humain, pourtant en lien avec le thème de cette édition : les innovations techniques et les rapports entres machines et humains. Les biotechnologies sont un sujet particulièrement sensible en Chine, qui réfléchit actuellement à abolir le contrôle des naissances.
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