Si on tape « Jameel » dans Google, on a toutes les chances de tomber sur des articles people relatant les amours (passées, à en croire les tabloïds) de la chanteuse Rihanna avec Hassan Jameel, héritier d’une des plus grosses fortunes saoudiennes. Les algorithmes, on le sait, sont biaisés. Jameel, c’est avant tout une compagnie familiale fondée en 1945 qui, après avoir fait fortune dans la concession automobile – elle détient le monopole de Toyota en Arabie saoudite –, a prospéré dans la finance et pèse aujourd’hui 2,2 milliards de dollars. Elle vient d’ouvrir, le 11 novembre dernier, un centre d’art à son nom à Dubaï. Bien avant que le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane ne se pique d’art et crée le Misk Art Institute à Riyad, les Jameel s’étaient illustrés dans la philanthropie dès 2004 en créant le prix…
À Dubaï, le Jameel Arts Centre tente de combler un vide institutionnel
Le Jameel Arts Centre, qui a ouvert en grande pompe ses portes le 11 novembre, tourne le soft power vers l'art contemporain.