Le Wonder, collectif d’artistes installé de 2013 à 2016 dans un complexe désaffecté de Saint-Ouen, puis dans un immeuble de bureaux abandonné à Bagnolet, doit quitter les lieux fin novembre. Reconnu pour ses ateliers de production et sa programmation dynamique d’expositions, il a signé le 11 octobre une tribune dans Libération, rappelant plus largement la place des friches et « tiers lieux » artistiques. Soulignant avec pragmatisme son modèle de gestion hybride (mise en commun des ressources, entrepreneuriat collectif, coopération avec les entreprises locales), le Wonder affirme : « Dans des zones saturées par les projets immobiliers de rénovation urbaine (...), la ville est un droit et ne peut pas être laissée en proie aux seuls intérêts du marché. Nous avons besoin du soutien d’une politique publique volontaire qui apporte son soutien à des modèles non lucratifs et pèse de son poids dans les négociations ».
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