De l’assureur Hiscox à la plateforme Invaluable, une série de rapports accompagne le développement
du commerce en ligne d’œuvres et objets d’art. Dernier en date, celui de l’agrégateur suédois de ventes aux enchères Barnebys paru le 30 mai, s’appuyant sur ses propres données et des enquêtes complémentaires. Le marché a tendance à se polariser : la tranche inférieure à 100 euros a fortement progressé en volume (34% de parts de marché contre 28% en 2016) et en valeur, quand celle au-dessus du million d’euros a fortement grimpé en valeur (36% de parts de marché). Ce sont les montres et la joaillerie qui connaissent la plus forte croissance. Autre constat qui n’est guère une surprise, le poids de la marque reste très important et donne aux maisons de ventes traditionnelles un avantage de taille par rapport aux pure players. Côté acheteurs, le choix de la plateforme n’est pas lié avant tout aux frais qu’elle impose, les critères essentiels étant l’ergonomie, la fiabilité, et la sécurité. Les données françaises révèlent quant à elles que le portrait-robot de l’acheteur type est un homme de plus de 55 ans, qui aime l’art contemporain, la céramique, les montres de luxe… et les produits liés à Tintin !