En termes de biens culturels, que faut-il retourner dans les pays d’origine, quand et comment ? S’opposent la thèse du musée universel, sanctuaire, et celle de la restitution nécessaire des biens spoliés. Fétiches africains, frises du Parthénon ou Noces de Cana de Véronèse : le spectre est large et la conférence sur la circulation des biens culturels, le 1er juin à l’Unesco, fera sans doute l’impasse sur certains sujets délicats. Dans le sillage de la mission confiée par Emmanuel Macron à Bénédicte Savoy et Felwine Sarr, les représentants de plusieurs pays (Allemagne, France, Burkina Faso, Gabon, Congo, Sénégal, Jordanie, Liban, Pérou) confronteront leurs opinions sur les questions éthiques ou la coopération entre musées, avec la participation du Musée national de Beyrouth, du musée des Civilisations noires de Dakar ou du musée du quai Branly.
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