Selon le dernier rapport d’Art Basel et UBS publié en mars dernier, les galeries font désormais 46 % de leur chiffre d’affaires dans les foires. « Mais une galerie, ce n’est pas juste une carte de visite ou une page dans le catalogue d’un salon, objecte le galeriste berlinois Mehdi Chouakri. C’est avant tout un espace et un programme. » Aussi les enseignes se mobilisent-elles de plus en plus pour ramener les collectionneurs dans leur giron à travers les « Gallery Weekends », ces événements d’un format léger qui bourgeonnent aux quatre coins du monde. On en recense pas moins d’une trentaine, jusque dans des destinations improbables comme Kaunas en Lituanie ou Aarhus au Danemark. « Dans un salon, l’objectif est clairement affiché : il s’agit d’une plateforme commerciale, on y voit des œuvres, indique la galeriste Sabrina Amrani, responsable de Apertura, à Madrid. Dans une galerie, on visite une exposition, on échange autour d’un sujet clair. Le Gallery Weekend veut dynamiser la scène mais avec un esprit “slow”. » À la différence des foires, ces opérations ne se font pas…
À quoi servent les Gallery Weekends ?
Rendez-vous incontournable des collectionneurs, le Gallery Weekend berlinois se tient du 27 au 29 avril. Un mois plus tard, les 26 et 27 mai, Paris accueille aussi son Gallery Weekend. L’occasion de faire le point sur ces opérations qui se déclinent désormais partout dans le monde.