Les 28 et 29 avril, la troisième édition d’artmonte-carlo réunit un petit nombre d’enseignes prestigieuses pour un salon d’art moderne et contemporain, sur le modèle d’artgenève. « Cette demande d’aller à Monaco provient des galeries qui viennent à Genève, explique Thomas Hug, fondateur de l’événement. Beaucoup ont des clients sur place. Et le salon rayonne sur toute la Côte d’Azur. » Pour la première fois, en parallèle de la foire, se tiennent la Monaco Art Week, une série d’expositions et événements, et côté design, la minifoire Nomad Monaco. L’an dernier, c’étaient les galeries Moretti et De Jonckheere qui s’établissaient dans la ville. Autant d’indices qui montrent que la Principauté parvient à avancer ses pions pour s’inscrire sur le marché de l’art. Avec ses grandes fortunes, sa situation géographique, son environnement sécuritaire et son port-franc, elle dispose effectivement de quelques atouts. Plusieurs acteurs français se sont laissés tenter par une escapade sur le Rocher. Voilà douze ans qu’Artcurial y organise des ventes de bijoux, montres et sacs. « Monaco est une place qui compte sur l’échiquier international et ses nombreux événements génèrent du monde toute l’année, souligne François Tajan,…
À Monaco, l’embellie du marché attire les acteurs français
Maisons de ventes et galeries françaises goûtent aux transactions dans la Principauté, attirées par le renouveau du marché de l’art local.