Au sommaire le 04 décembre 2013
« Offrir du contenu et pas que du champagne »
La foire Art Basel Miami Beach se déroule du 5 au 8 décembre. Marc Spiegler, son directeur, présente cette édition.
R. A. Quelles peuvent être les répercussions de la folle semaine d'enchères en novembre à New York sur Art Basel Miami Beach ?
M. S. Normalement, des ventes réussies précèdent des foires réussies, pour une raison très simple : ceux qui ont vendu aux enchères viennent acheter à Miami Beach. Le type d'oeuvres passées aux enchères est très rare dans les foires. Les enchères ne concernent pas une masse de créateurs. Il n'y a pas plus de 100 artistes capables d'attirer un tel intérêt. À Miami, il y a des milliers de plasticiens, sur une plus grande gamme de prix. Ce qui marche en ventes publiques, ce sont les oeuvres qui ont un « wall power ». Même si la foire n'est pas toujours le lieu le plus idéal pour les oeuvres subtiles, c'est mieux qu'une vente publique. Une galerie peut créer un stand minimaliste et susciter une discussion. C'est un autre monde, mais il y a un public commun à ces deux univers et des gens encouragés par ces bonnes ventes. On peut avoir bon espoir. Il y a aussi un délai entre les deux événements et le marché a le temps de digérer.
R. A. La foire n'offre-t-elle pas cette année peu de nouveautés en termes de secteurs ou de projets ? Lire la suite
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