Le Quotidien de l'Art

Au sommaire le 28 novembre 2013

À Grenoble, la peinture de Polke n'est jamais inoffensive

Monter une exposition posthume de Sigmar Polke relève de l'exploit. Car l'oeuvre de cet éblouissant alchimiste décédé en 2010 est sollicitée de toutes parts, réquisitionnée en premier lieu par le MoMA de New York qui prépare une grande rétrospective pour 2014. De son vivant, l'artiste allemand était réputé farouche, indépendant, fuyant parfois, laissant ses admirateurs tambouriner en vain à sa porte. Mercurien en diable, il réprouvait le star-system et la courtisanerie. Beaucoup de directeurs de musées, et non des moindres, se sont cassés les dents en tentant de le convaincre pour une exposition. De fait, celle organisée par le musée de Grenoble est une vraie gageur, que l'on doit à une vieille complicité liant le maître des lieux, Guy Tosatto, à Polke. Faute de moyens, l'accrochage ne nous livre pas les années séminales. Concentré sur la période s'étalant de 1980 à sa mort, il révèle néanmoins l'intensité créative du peintre, sa prodigalité aussi. Fou d'expérimentations en tout genre, l'artiste n'a pas connu de ménopause artistique, pas plus qu'il n'a ânonné la même formule. Lire la suite

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