Au sommaire le 02 octobre 2013
Félix Vallotton, ou le drame latent
« Refoulement et mensonge » ; « érotisme glacé » ; « mythologie moderne » ; ou « idéalisme » : tels sont les titres donnés aux différentes sections qui structurent aux Galeries nationales du Grand Palais, à Paris, la rétrospective consacrée à Félix Vallotton (1865-1925). « Nous ne voulions pas d'un parcours chronologique ennuyeux, explique Isabelle Cahn, co-commissaire de la manifestation. Le déroulé chronologique sous-entend la progression alors même que l'oeuvre de Vallotton présente de nombreuses constantes dans sa recherche esthétique et les thèmes abordés. Nous préférions mettre l'accent sur cette permanence en rapprochant des oeuvres de périodes différentes ».
Cette approche transversale oriente notre regard et fait ressortir l'instabilité inhérente à l'oeuvre de l'artiste suisse. « Nous avons volontairement choisi des sections à teneur psychologique. Le regard critique qu'il porte sur la société se prête à ce type de lecture ouverte », confie Isabelle Cahn. La perfection de la ligne mise en exergue dans les Quatre torses (1916, musée cantonal des beaux-arts de Lausanne) de la première section contraste avec la description d'une réalité au vitriol présente dans ses estampes (L'exécution, 1894, Bibliothèque nationale de France). Lire la suite
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