Gargantuesque, débordant, dégoulinant, appétissant et dégoûtant à la fois, obscène et décadent. Tel est le festin farcesque composé par Gilles Barbier à la Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, à Paris. À mi-chemin entre le banquet de Satyricon et les tableaux maniéristes hollandais surchargés de victuailles, cette corne d'abondance en mousse de polyester et plâtre, dont le détail des artifices est révélé dans un grand dessin-menu, est ponctuée d'étranges petites constructions modernistes. Contrastes entre le solide bétonné et le putrescible ? À ces bâtiments incombent la fonction des insectes dans les natures mortes,…