Au sommaire le 01 juillet 2013
« J'attends que chacun prenne ses responsabilités »
Branle bas de combat aux Rencontres d'Arles qui démarrent aujourd'hui. Le projet de la Fondation Luma, s'il se confirmait, annexerait une partie des espaces d'expositions du festival de photographie et pourrait mettre en question l'avenir même de la manifestation. François Hébel, directeur des Rencontres depuis douze ans, tire le signal d'alarme.
N. W. Les Rencontres font en grande partie l'impasse sur la couleur cette année. Comment est née cette thématique du noir et blanc ?
F. H. En 1986, j'ai été le premier à introduire de la couleur dans le festival. À cette occasion, de grands inconnus comme Martin Parr, Annie Leibovitz ou Miguel Rio Branco ont fait leur première exposition. À l'époque, cette initiative a fait hurler les caciques d'Arles qui ne juraient que par le noir et blanc. Et puis la couleur est devenue prépondérante dans les galeries d'art contemporain, le numérique a accentué le phénomène et vingt-cinq ans après, j'ai pensé qu'il était intéressant de faire le chemin inverse et de voir où en était la photo noir et blanc.
N. W. Vous dirigez le festival depuis douze ans. Quel est votre bilan ? Lire la suite
Et aussi
- « J'attends que chacun prenne ses responsabilités » : Entretien avec François Hébel, directeur des Rencontres d'Arles
- Sotheby's en tête à Paris au premier semestre
- Chez Phillips, Warhol sur la touche, Murillo au sommet
- À Londres, la foire Masterpiece se repositionne
- Perpignan : Le Filaf décerne ses prix
- À Marseille, l'art sur le pont