Au sommaire le 13 juin 2013
À Bâle, les galeries affûtent leurs stratégies
Trop, c'est trop. Trop d'expositions, de foires, de biennales, de raouts, de courbettes et de mondanités. Ce trop-plein va de pair avec un flottement perceptible au premier étage d'Art Basel. Bien qu'elle dépasse ses concurrentes de plusieurs coudées, un certain conservatisme est de mise sur la foire. Même Eva Presenhuber (Zürich), qui nous ravit habituellement par des stands inattendus, n'a pas fait preuve d'originalité cette année. Sans doute toutes ces grandes enseignes en font trop, sont présentes sur tous les fronts pour marquer ou agrandir leur territoire. Certaines étaient sur le pied de guerre à la Biennale de Venise où elles ont produit des oeuvres pour les pavillons nationaux. « On ne peut pas attendre d'une rock star qu'elle fasse carton plein tous les soirs. Eric Clapton ne peut pas faire des concerts à tour de bras et les galeries ne peuvent pas enchaîner les foires et les expositions, estime Adam Sheffer, directeur de Cheim & Read (New York). Il faut faire une pause. Nous ne sommes pas allés à Venise, nous n'avons pas fait Hongkong. Nous venons ici frais et détendus avec uniquement des pièces non vues. Art Basel est l'étalon-or. C'est là qu'il faut briller plus qu'ailleurs ». Lire la suite
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