Au sommaire le 11 mars 2013
Giacometti et son monde en cage à Grenoble
Grâce à la clairvoyance de Jean Leymarie, directeur du musée de Grenoble de 1949 à 1955, l'institution a été la première en France à se porter acquéreur d'une oeuvre récente d'Alberto Giacometti. Réalisée en 1951 et entrée dans les collections municipales l'année suivante (après d'âpres discussions avec l'état), La Cage est encore aujourd'hui l'unique bronze peint présent dans les collections publiques françaises.
En organisant l'exposition « Alberto Giacometti, Espace, Tête, Figure », en collaboration avec la Fondation Alberto et Annette Giacometti, le musée grenoblois poursuit une double ambition. Il rend hommage à un conservateur pionnier, tout en interrogeant une facette peu explorée de la démarche artistique de Giacometti. Œuvre pivot, La Cage reflète le cheminement intellectuel de l'artiste et incarne le passage entre sa période surréaliste et les oeuvres d'après-guerre. « Cela faisait des années que je désirais mettre en avant cette oeuvre phare de nos collections, souligne Guy Tosatto, directeur du musée. Fort de cette présence de La Cage, nous voulions montrer quelque chose qui éclaire sa genèse et sa descendance. Elle synthétise beaucoup de recherches qu'il développera par la suite et évoque ce passage dans sa carrière entre le rêve et la réalité ». Lire la suite
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