Au sommaire le 19 octobre 2012
Forever young
Qu'entendons-nous par « jeune galerie » ? La question se pose en visitant le niveau 1 et le Salon d'honneur de la FIAC. Car pas mal d'enseignes qui y exposent ne peuvent vraiment pas être qualifiées de jeune pousse, à l'instar de Chez Valentin, Loevenbruck, Bugada & Cargnel ou encore Frank Elbaz, installés au premier étage de la foire. De fait, les artistes exposés ne sont pas non plus nés de la dernière pluie. Loevenbruck présente ainsi sur son stand des oeuvres d'Alina Szapocznikow, morte en 1973, proposées entre 250 000 et 420 000 euros, tandis que Semiose met à l'honneur Piero Gilardi, un artiste de 70 ans. « J'adorerais être en bas ou au Salon d'honneur. Après, je comprends qu'il faille équilibrer avec des gens de mon âge, ce qui permet de mélanger le public et les collectionneurs », observe avec philosophie Philippe Valentin. La galerie n'en a pas moins très bien vendu lors du vernissage des pièces de l'ensemble des artistes exposés. Le Parisien Frank Elbaz, dont la galerie fête ses dix ans, se verrait aussi plus adapté au Salon d'honneur. « Le regard des gens n'est pas le même. Ce que j'ai vécu à la Cour Carrée du Louvre, je le revis au premier étage de la FIAC », observe-t-il. De leurs côtés, plusieurs galeries du Salon d'honneur auraient naturellement leur place dans la nef. Le Berlinois Johann König, qui a ouvert voilà dix ans, est ainsi la galerie mère d'artistes tels que Michael Sailstorfer, Helen Martin et David Zink Yi. Lire la suite
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