Au sommaire le 14 juin 2012
Documenta et Art Basel, les vases communicants
Entre la Documenta 13 et Art Basel, les frontières sont poreuses, une grande partie des oeuvres présentées à Cassel ayant été produites par des galeries ou des collectionneurs. La Hongkongaise Monique Burger et la galerie Lelong (Paris) ont ainsi participé au financement de la pièce de Nalini Malani présentée dans la Documenta-Halle.
L'effet Documenta se fait sentir sur Art Basel, chez Kurimanzutto (Mexico), qui présente sur Art Unlimited une grande installation de Jimmie Durham. De même, Andrea Rosen (New York) a accroché quatre petits tableaux de Llyn Foulkes, une figure californienne légendaire et singulière dont une suite de peintures occupe une salle du Fridericianum. L'intérêt pour cet artiste longtemps oublié s'est revitalisé à la Biennale de Venise l'an dernier et sera sans doute renforcé par la rétrospective prévue au Hammer Museum de Los Angeles en 2013. De son côté, Andrée Sfeir-Semler (Hambourg, Beyrouth) présente deux des artistes les plus remarqués de l'exposition orchestrée par Carolyn Christov-Bagarkiev, Wael Shawky et Etel Adnan. Le premier des deux films Cabaret Crusades de Shawky, déjà présenté à Biennale d'Istanbul en septembre dernier, est sold out depuis longtemps. Lire la suite
Et aussi
- Documenta et Art Basel, les vases communicants
- Coups de coeur des collectionneurs sur Art Basel
- Polémique : moderne ou contemporain, telle est la question
- Des tapis volants à la Villa Médicis à Rome
- Tour des galeries parisiennes de design
- Pour son passé, Versailles mise sur la technologie