L'art aborigène contemporain a le vent en poupe. Aujourd'hui, la maison Artcurial met en vente 45 lots dans cette spécialité. L'estimation la plus chère est de 22 000-30 000 euros pour une acrylique sur toile de 95 x 105 cm réalisée l'année de sa disparition en 1996 par Emily Kame Kngwarreye, l'une des artistes phares de ce courant. Même estimation pour Le Rêve du lézard, de 2000, par Clifford Possum Tjapaltjarri, disparu en 1998 ; la moins chère, de 600-900 euros, est une Peinture de corps, petit format exécuté un an après par Angelina Pwerle, née en 1947. « Développer le potentiel de l'art aborigène a été un peu long mais cela est maintenant acquis », explique Marc Jallon, consultant indépendant pour la vente. Artcurial organise des vacations - ou des chapitres de ventes - consacrées à cet art depuis 2008, et ce…