E. L. Vous avez pris au printemps la direction du musée des Abattoirs, à Toulouse, et du Frac Midi-Pyrénées, réunis pour la première fois sous une même tutelle. Comment allez-vous orienter vos choix concernant les acquisitions ?
O. M. Le curseur va être mis davantage vers l'art contemporain, tout en proposant de penser l'art moderne avec une vision nouvelle. J'aimerais développer pour la collection du Frac et celle du musée la question du récit, du croisement entre le récit subjectif et l'Histoire, et aussi la question de la diffusion des images, très absente de notre collection. Un tiers de cette dernière provient de la donation Cordier, cela ne peut qu'avoir une très forte influence sur son évolution. Cet ancien résistant et galeriste nous permet de raconter une autre…