Alors que Paris s’est vidé en quelques jours des dernières it girls de la Fashion Week pour mieux se remplir des collectionneurs et galeristes de la FIAC, que le parvis du Grand Palais voit presque se croiser Karl Lagerfeld et Gavin Brown, les relations d’influences entre la mode et l’art semblent soulever toujours de nombreux débats. Ces événements, si proches dans la saison, incarnent une image du luxe, du fonctionnement du marché et une forme d’élitisme. Ils sont les dignes représentants d’un savoir-faire et d’un goût marqué pour l’ère contemporaine. En somme l’art et la mode se rencontrent et se répondent sur un certain je-ne-sais-quoi qui donne sa saveur et son parfum à notre époque. C’est à travers cette confluence qu’il est possible de lire la pratique d’un artiste comme Tarik Kiswanson. Entre subtilité et…
Jeune artiste : Tarik Kiswanson
Tarik Kiswanson, représenté par la Galerie Almine Rech (Paris, Bruxelles, Londres, New York), ne cesse de nous lancer des oeillades et c’est toute l’histoire de la séduction que l’on aimerait réécrire avec lui. Ses oeuvres, reflets de laiton et de métal, déconstruisent et se jouent des convenances en invoquant des cultures et champs visuels associant le corps, le mouvement et la lumière dans une énergie cinétique. Après sa participation au Salon de Montrouge en 2015, il présente actuellement l’exposition personnelle « O ngoing Reflection, You, me, So Many » au Collège des Bernardins, à Paris, inscrite dans le Parcours de la FIAC.