Un demi-siècle d’activité. La galerie parisienne Daniel Templon fête cette année son cinquantième anniversaire. Ce n’est pas rien, tant il est devenu compliqué pour les galeries de tenir sur la durée. « Quand j’ai ouvert en 1960, je n’avais pas de connaissance de l’art contemporain, je ne me suis pas demandé « est-ce un bon choix professionnel ou pas ?» », se souvient Daniel Templon. Il n’est pas le seul. Lorsque Marcel Fleiss, fondateur de la galerie 1900-2000 (Paris), commence ses activités en 1972, il ne saute pas sur le filon le plus porteur, mais choisit le surréalisme, un mouvement qui, alors, avait perdu de son aura. Son confrère new-yorkais Arne Glimcher, qui a 56 ans d’activité au compteur, a également sauté dans le chaudron sans plan quinquennal. « Je n’ai jamais pensé au temps, confie-til. J’avais une vision, l’envie de vendre les plus belles choses au monde. L’échec n’a jamais été une…
En direct de la FIAC : Galeriste, le dur métier de durer
Tenir la barre, vaille que vaille, malgré les crises et les coups de mou ; transmettre le relais : la longévité d’une galerie n’est pas chose aisée. Quelques enseignes quinquagénaires présentes à la FIAC ont fait fort de durer, contre vents et marées. Rencontres.