Plus de peur que de mal… La FIAC a ouvert ses portes mercredi 19 octobre au Grand Palais dans un climat, si ce n’est enjoué, du moins studieux et propice aux affaires. Les planètes n’étaient pourtant pas, a priori, au rendez-vous. Depuis les attentats du 13 novembre 2015, les acheteurs américains, hormis les inoxydables Susan et Michael Hort, ont déserté la capitale. « Habituellement, je me balade dans les allées avec mes clients. Cette année, je suis venue toute seule », confie la puissante conseillère new-yorkaise Kim Heirston. Les amateurs français eux-mêmes n’auraient pas le coeur à la dépense. À la morosité, s’ajoute une paralysie liée aux futures élections présidentielles. De fait, les galeries hexagonales rapportent souvent des baisses de chiffre d’affaires de l’ordre de 20 à 30 % depuis un an. Ce climat frileux…
La FIAC cristallise les énergies
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Malgré un ralentissement général du marché de l’art, le démarrage de la FIAC s’est révélé positif hier à Paris.