Des galeries émergentes, des artist-run-spaces et autres lieux à but non lucratif, mais aussi quelques galeries établies : ce sont cette année soixante et une têtes chercheuses, venues de tous les horizons qui se retrouvent à Paris Internationale. Rançon du succès oblige, et liberté permise par l’emménagement dans un lieu plus grand, la manifestation accueille cette année une vingtaine d’enseignes de plus que l’année dernière. On retrouve le même esprit qu’en 2015, quasiment la même adresse, mais l’hôtel particulier du 51 avenue d’Iéna est plus élégant, plus beau, et surtout, ancienne propriété du grand collectionneur et mécène Calouste Gulbenkian, il constitue la mise en abyme historique de la manifestation. L’essentiel des participants est, à l’image des organisateurs, de jeunes galeries consacrées à l’émergence, telles Samy Abraham (Paris), Shanaynay (Paris), Emmanuel Hervé (Paris) ou Max Mayer (Düsseldorf). Celles-ci bénéficient de…
Paris Internationale, essai transformé
On prend les mêmes et on recommence. Suite à la réussite incontestable de leur coup d’essai en 2015, les quatre galeries parisiennes Crèvecoeur, High Art, Antoine Levi et Sultana, avec la complicité du Zurichois Gregor Staiger, reviennent avec un éventail élargi d’invités.