La galerie Kraemer (Paris) s’est mise en procédure de sauvegarde, sous protection de la justice, le 22 juillet. Son directeur, Laurent Kraemer, est mis en examen dans l’affaire du faux mobilier du XVIIIe siècle. La sauvegarde est une procédure préventive qui doit permettre de traiter les difficultés d’une entreprise avant que celle-ci ne soit en cessation de paiement. « C’est une opération technique transparente et volontaire, qui peut être interrompue à tout moment. Plein de gens le font », nous a confié Laurent Kraemer. « Elle nous permet de continuer nos activités et d’être plus sereins », ajoute-t-il. Le directeur de cette galerie réputée de mobilier ancien plaide son innocence dans cette affaire de faux sur fonds de « luttes et d’intox », dit-il, et nie avoir jamais acheté un meuble dont il ne soit convaincu de l’authenticité.