Ouvrant sur un bel ensemble de livres et de dessins du « marcheur » Hamish Fulton, la deuxième exposition signée Élodie Royer et Yoann Gourmel au Plateau, « Le Mont Fuji n'existe pas », ravive l'idée d'un art confondu avec la vie quotidienne, sondant la nature et la substance des choses. La dernière partie de cette dérive lucide, puissant antidote aux lois de la rentabilité, met à l'honneur le groupe The Play, formé en 1967 au Japon, et jusque-là oublié de l'histoire des dernières avant-gardes. Rencontre inédite avec Keiichi Ikemizu, membre fondateur de The Play.
J. P. Nous sommes assis sur un radeau en polystyrène qui a descendu illégalement la Seine sur quelques kilomètres un matin de juin dernier, en ouverture de l'exposition « Le Mont Fuji n'existe pas » au Plateau. Cette performance, Current of contemporary Art, a eu lieu la première fois en 1969 sur la rivière Uji, de Kyoto à Osaka. Que signifie pour vous cette navigation aujourd'hui, à Paris ?
K. I.…