« Je ne suis pas le vrai Beltracchi ». Trois jeunes hommes portent depuis lundi ce t-shirt sous une chemise hawaïenne, ainsi qu’un masque, à l’entrée de l’hôtel Ramada qui jouxte Art Basel et héberge quantité d’exposants et de collectionneurs. À l’étage, est présentée une exposition de toiles qui semblent familières. Celle-ci rappelle Kandinsky, telle autre fait penser à Picabia, une autre encore reprend le vocabulaire de Léger ou la pâte de Dufy. Wolfgang Beltracchi a mis ses talents de faussaires à son propre service, en mixant différents styles pour en faire des toiles qu’il propose ici de 38 000 à 75 000 euros. Cinq œuvres auraient déjà trouvé preneur. D’après son marchand, Curtis Briggs, une trentaine de personnes seraient sur liste d’attente pour se faire tirer le portrait par Beltracchi.…
Beltracchi et Waldmann s’invitent à Bâle
Beltracchi, Waldmann… Plusieurs affaires peu reluisantes s’invitent en périphérie de la foire Art Basel, entre provocation et querelle d’experts.