Des galeries nichées dans les quartiers huppés de la capitale aux artistes basés à Molenbeek, des institutions publiques aux collectionneurs privés qui, comme Alain Servais ou Frédéric de Goldschmidt, ouvrent leurs portes à des visiteurs choisis, le mot d’ordre est le même : continuer à vivre, à œuvrer. « Après les attentats du 13 novembre, je n’arrivais plus à décrocher des médias. Aujourd’hui, c’est tout aussi dramatique, mais on s’habitue à tout, confie l’artiste Xavier Noiret-Thomé. On n’a pas d’autre choix que de travailler ».
Le directeur artistique de la Fondation Boghossian, Asad Raza, ne dit pas autre chose. Le lendemain des attaques, il a emmené ses troupes à…