La désormais traditionnelle session de ventes d’automobiles de collection organisée à Paris la semaine dernière en même temps que le salon Rétromobile a fait le plein de prix stratosphériques, surtout pour des modèles de Ferrari, mais a laissé un certain nombre de bolides sur le bord de la route. Une Ferrari 335 S Spider Scaglietti s’est vendue au prix de 32 millions d’euros (35,7 millions de dollars) le 5 février sous le marteau d’Artcurial, porte de Versailles. Elle était estimée de 28 à 32 millions d’euros. C’est pratiquement le prix de la Ferrari GTO de 1962 vendue 38 millions de dollars en août 2014 par la maison de ventes Bonhams, record du monde pour une automobile. Avec 80 % de lots vendus, la vacation d’Artcurial totalise 56,1 millions d’euros, en hausse de 21 % par rapport à l’édition 2015. Les acheteurs sont essentiellement – à 78 % – étrangers. Le 4 février, la vente de Bonhams au Grand Palais – qui n’avait pas encore communiqué dimanche le total de la vacation, estimée 26 millions d’euros – a vu une Ferrari 275 GTB de 1966 partir à 2 millions d’euros. Mais 30 % des voitures sont restées invendues pendant la vacation, et certains gros lots ont peiné à atteindre l’estimation basse. Chez Sotheby’s-RM Auctions, le 3 février, place Vauban, plusieurs lots importants à plus de 100 000 euros, et parfois à plus de 1 million d’euros, n’ont pas trouvé preneur, même si une Ferrari Superamerica LWB de 1962 a obtenu 2,9 millions d’euros. Prudents, les organisateurs de la vente n’avaient pas divulgué d’estimation globale.