« La vente offre une très belle sélection d’œuvres du siècle dernier, preuve de la confiance que nous accorde le marché à la suite de nos récentes performances new-yorkaises », se flatte Peter Sumner, le responsable londonien du département d’art contemporain de Phillips. De fait, jamais la maison n’avait proposé à Londres un ensemble aussi important. À peu près également répartis entre maîtres du siècle dernier et stars des dernières décennies, voire des toutes dernières années, les 46 lots livrés aux enchères demain soir pèsent entre 28,6 et 41,4 millions de livres sterling (de 37,17 à 53,8 millions d’euros). « C’est plus du double des estimations de notre “Vente du soir” de février dernier », précise Peter Sumner. Il y a un an, la vente se bornait à 30 malheureux lots estimés de 13 à 20,2 millions de livres sterling (de 16,8 à 26,2 millions d’euros). Cette remarquable progression fait suite à un bond de 34 % des ventes mondiales de Phillips en 2015, fruit longtemps attendu – et mérité – de son ambitieuse stratégie de développement, marquée notamment…
Phillips parie à Londres sur l’art du XXe siècle et le contemporain
Fort du succès rencontré lors de sa première vente mêlant art du XXe siècle et art contemporain, en novembre 2015 à New York, Phillips réitère l’expérience à Londres, le 9 février, en ouverture de la « Contemporary Art Week ».