En matière de restauration de peinture, le musée du Louvre se distingue par une ligne de conduite très claire que Sébastien Allard, directeur du département des peintures, définit par « deux mots principaux : prudence et pragmatisme ». « Je ne suis pas nécessairement en besoin de faire des restaurations spectaculaires, donc il n’y a donc aucun sensationnalisme, nous a-t-il déclaré. Ce qui compte, c’est l’état de conservation des œuvres et l’amélioration de leur présentation ou de leur compréhension. Il y a de grands débats auxquels nous devons participer sur les degrés d’allégements des vernis et il est important de maintenir une certaine tradition “Louvre”. Il faut toujours avoir en tête “l’effet collection”. Les œuvres vivent ensemble, mais par ailleurs ce panorama doit être aussi tempéré par le besoin même qu’en a l’œuvre ».
Cette nouvelle…