Le boom du marché de l’art a eu pour corollaire la financiarisation accrue de l’art. Depuis dix ans, de nouveaux services sont apparus dans les maisons de ventes, tels que les garanties, les avances avant-vente, la rétrocession des commissions aux vendeurs, etc. Les banquiers ne sont pas en reste. Leur dernier terrain de jeu ? Le prêt garanti contre les œuvres d’art.
Le principe n’a rien d’inédit. Une poignée d’établissements comme Neuflize OBC ou HSBC offrent depuis plusieurs années ce service à leurs clients. Mais de nouveaux acteurs sont depuis trois ans entrés dans la danse. Au point que le cabinet d’audit Skate répertorie une quarantaine d’organismes actifs dans le domaine du prêt contre nantissement des œuvres d’art. D’après l’étude, cette activité pourrait atteindre 10 milliards de dollars en 2015. Et ce n’est qu’un début : le potentiel serait de 100 milliards de dollars. Optimiste ? « Quand on regarde la taille du marché de l’art, qui doit être de 250 milliards de dollars,…