En trouvant acquéreur pour chacun des lots offerts, Phillips a réussi ce que les Anglo-Saxons appellent une « white glove sale », littéralement une « vente en gants blancs ». Cela ne lui était pas arrivé depuis 2004, quand la maison avait dispersé la collection de photographies contemporaines de la baronne Marion Lambert, celle-là même dont Christie’s et Simon de Pury dispersaient mercredi la majeure partie de la collection familiale (lire p. 7). Phillips, qui ne s’attendait pas à un tel succès, n’avait pas prévu la paire de gants blancs qu’en pareille circonstance la direction remet en fin de vente à l’auctioneer. Et en cette occurrence, à Hugues Joffre, qui a en septembre intégré Phillips en tant que président pour la Grande-Bretagne et l’Europe. Le résultat de la vente était pourtant largement prévisible dans la mesure où la grande majorité des lots (21 sur 36) était assortie de garanties. Un seul était directement assuré par Phillips, la sinistre tartine de Neo Rauch qui a été adjugée à 866 500 livres sterling. Toutes les autres l’étaient par des tiers ou…
Vente en gants blancs pour Phillips à Londres
Mercredi soir chez Phillips, les « Evening Sales » accompagnant la Frieze Week ont connu un excellent début : 100 % des lots vendus, pour un total de 30,7 millions de livres sterling, soit un montant plus de deux fois supérieur à celui d’octobre 2014.