Vous connaissez le « crowdfunding » ? Certainement, mais sans doute pas le « trocfunding »… Nous nous permettons ce néologisme, car la démarche de Nicolas Floc’h est assez originale pour nécessiter un terme nouveau. Le principe est aussi simple que la réalisation complexe : il s’agit de créer une sorte de bureau des désirs au sein d’une communauté, et de faire en sorte que la plupart d’entre eux soient exaucés (ils sont raisonnables, pour la plupart). C’est dans la mise en œuvre du projet que le plasticien français fait preuve d’inventivité. À chaque fois, il crée une sorte de laboratoire avec ses interlocuteurs et les invite à sculpter dans le bois les objets de leur convoitise collective. Est alors mis…