Agnès Geoffray développe depuis quelques années un travail photographique personnel et appropriationniste, à base de retouches numériques d’images existantes, construisant un « univers de tension, qui va d’une forme d’étrangeté à une interrogation de la représentation de la violence ». L’artiste donne ainsi naissance à « des images à la violence latente, qui mettent en scène les peurs archaïques, à travers les contes, les faits divers, les faits historiques, la mythologie… », où les gestes et les postures représentés sont à ce point ambigus qu’ils saisissent, tendent, déroutent, voire dérangent. Car avec Agnès Geoffray, on n’est jamais loin du drame. Dans la série Monsieur Vernet et Pierre qu’elle présentait au Salon de Montrouge, elle traitait des rapports ambigus entre un adolescent et un adulte induits par une déclinaison de gestes confondants, autant des signes d’attention, d’instruction,…
Agnès Geoffray : faire basculer le sens
Agnès Geoffray a participé au Salon de Montrouge en 2013. Depuis, elle a notamment exposé au Centre photographique d’Île-de-France, à Pontault-Combault, à la Maison rouge à Paris ou au FRAC Alsace à Sélestat. Portrait.