Pas simple de faire courir les foules voir des réaccrochages de collections. Le Centre Pompidou, à Paris, avait bien tenté un grand big-bang, offrant depuis 2005 de nouvelles lectures et narrations, souvent réussies. L’exercice auquel se prête cette fois Bernard Blistène, directeur du musée national d’art moderne, avec les collections historiques, est moins audacieux.
Le parcours est séquencé de façon linéaire, épousant salle par salle les grandes ruptures et avancées artistiques, du fauvisme aux années 1960. L’accrochage est bâti de manière à garder de la cohérence malgré les prêts, immanquables, qui pourraient le grever. Il a un mérite : apporter une clarté…