Les postulants au poste de directeur de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, qui avaient jusqu’à mardi, 21 juillet, pour déposer leurs intentions, ne se bousculent pas aux portillons. D’après nos informations, moins d’une vingtaine de personnalités françaises et étrangères auraient candidaté. Quoi de plus normal après le limogeage brutal de Nicolas Bourriaud qui a laissé un arrière-goût amer dans le milieu de l’art. Des gens compétents mais scandalisés par cette éviction n’ont naturellement pas envie de cautionner la procédure. Une chose est certaine, le prochain directeur risque de faire face à l’hostilité du corps enseignant et des étudiants…
Trois personnalités sont toutefois sorties du bois : Éric de Chassey, directeur de la Villa Médicis à Rome, et les artistes Olivier Blanckart et Éric Corne. La candidature du premier n’est guère une surprise puisque l’article du 1er juillet du Canard Enchaîné ne laissait pas planer de doute sur ses intentions, alors que son mandat à la Villa Médicis à Rome s’achève en septembre. Enseignant à l’école normale supérieure de Lyon, cet historien de l’art a figuré dans des jurys de l’École nationale…