C’est une saga que retrace l’exposition de La Compagnie de la Chine et des Indes. Celle d’une famille discrète, qui est pourtant l’un des plus importants et des plus anciens acteurs du marché des arts asiatiques à Paris : les Rousset. Officier radio dans la marine marchande - comme en témoignent ici dans une vitrine quelques souvenirs, dont une valise couverte d’étiquettes -, Robert Rousset a l’opportunité de voyager jusqu’en Chine, où il découvre dans les années 1920 les merveilles de la Cité interdite après la chute de l’Empire, en compagnie du savant suédois Osvald Sirén, spécialiste de la Renaissance italienne, mais surtout de la peinture chinoise. De retour à Paris, il propose ses services à La Compagnie de la Chine et des Indes, spécialisée dans l’importation d’antiquités extrême-orientales et devient leur fournisseur. Quand la crise de 1929 provoque la faillite de l’enseigne, Robert Rousset la rachète. Avec sa sœur Suzanne, chargée de la porcelaine chinoise, il va en faire un pôle incontournable. Son neveu, Jean-Pierre,…
La collection Robert Rousset sort de sa réserve
Pour célébrer les 80 ans de la Compagnie de la Chine et des Indes, la galerie sort de ses réserves la fantastique collection asiatique de l’antiquaire Robert Rousset, qui s’installa avenue de Friedland, à Paris, et convie cinq enseignes de poids à montrer leurs pépites.