Je quitte - à regret - la direction artistique du Salon de Montrouge, que j’assumais depuis 2009. La Ville de Montrouge vient en effet de m’annoncer sa décision de changer de commissaire, pour en revoir considérablement le projet.
En effet, mon projet redéfinissait largement les fondamentaux de cette manifestation née en 1955, afin d’en faire un lieu de référence, autour de trois axes forts :
– L’égalité des chances (toutes les candidatures sont légitimes, sans critères de parcours, de formation, de style…) ;
– L’accompagnement (par le commissaire, un critique, une scénographe, un éditeur, une équipe de production, une agence de presse…) ;
– L’insertion (les exposants rencontrent un large public, mais surtout des galeristes, des collectionneurs, des conservateurs, des mécènes, des journalistes… français et étrangers, ainsi que d’autres artistes).
Ce modèle a fait ses preuves. Il a d’ailleurs suscité une forte adhésion de nouveaux partenaires (avant 2009, le Salon était uniquement organisé et financé par la Ville), préoccupés par les conditions d’émergence des jeunes artistes. Depuis 2009, l’ensemble des partenaires publics concernés a progressivement abondé les efforts du Salon : le Palais de Tokyo (avec la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent) et le ministère de la Culture tout d’abord, puis le Département des Hauts-de-Seine, l’Institut français et même, cette année, la Région Ile-de-France. Ils ont été rejoints par de nombreux autres soutiens, dont le Crédit Agricole et l’ADAGP, mais aussi Ekimetrics, Le Géant des Beaux-Arts, Artifamily… Grâce à ces partenaires, j’ai pu chaque année renforcer le soutien aux artistes sélectionnés et…