Le Quotidien de l'Art

Veni, vidi, Vinci

Veni, vidi, Vinci
Léonard de Vinci, Tête de femme, étude, vers 1468-1480, Florence, Cabinetto Disegni e Stampe degli Uffizi. © D. R.

Annoncée comme la plus grande rétrospective sur Léonard de Vinci en Italie, l’exposition organisée à Milan replace dans son époque l’artiste et humaniste, primus inter pares.

Comment bâtir une rétrospective consacrée à Léonard de Vinci (1452-1519), lui qui a laissé si peu de peintures ? Et au sujet duquel les institutions ne se séparent que rarement d’œuvres aussi importantes que fragiles, sans parler des assurances ? Pour réussir à monter « Léonard de Vinci. Dessiner le monde » au Palazzo Reale de Milan, il a fallu une mobilisation générale - du département de la culture de la capitale lombarde au président de la République italienne, en passant par le ministre des Biens et Activités culturels - et des mois de négociations. La tenue de l’Exposition universelle 2015 dans cette cité qui abrita l’un des temps forts de la carrière de Léonard - l’artiste y séjourna de 1482 à 1499 et y a notamment laissé la Cène, à Santa Maria delle Grazie -, et sa visibilité mondiale ont pesé dans la balance. Les autorités locales espèrent bien donner en exemple « le message d’Humanisme que Léonard a clairement exprimé, et qui doit entrer dans les décisions mondiales aussi grâce à l’Expo 2015 », explique le maire de Milan, Giuliano Pisapia. L’exposition est déjà un événement en soi. Combien y a-t-il eu d’accrochages de cette ampleur à ce jour ? Le directeur du Palazzo Reale, Domenico Piraina, cite celui du Palazzo dell’Arte à Milan, en 1939, et celle de la National Gallery de Londres en…

Veni, vidi, Vinci
Veni, vidi, Vinci

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

Vous pouvez aussi profiter d'un accès gratuit de 30 jours.
En savoir plus

Article issu de l'édition N°853