« Quelle nuit ! En 28 ans de carrière chez Christie’s, jamais je n’avais eu affaire à un tel groupe d’œuvres, ni obtenu de tels résultats », s’émerveillait en fin de vente Jussi Pylkkanen, l’auctioneer récemment élevé au rang de « président global » de la maison. Les chiffres sont saisissants : 34 lots vendus pour un montant de 705 millions de dollars, un seul invendu, un mobile de Calder qui trouvera probablement acquéreur dans les heures qui viennent. Et pas moins de dix records mondiaux : trois pour des œuvres sur papier de Robert Delaunay, Magritte et Basquiat ; sept pour des artistes aussi divers que Peter Doig, Cady Noland, Diane Arbus, Soutine et Dubuffet (à 24,8 millions de dollars, plus de trois fois le précédent). Et surtout Giacometti, à 141,2 millions de dollars, pour L’Homme au doigt de 1947, mis en vente par le promoteur immobilier new-yorkais Sheldon Solow, et Picasso dont Les Femmes d’Alger, disputées par cinq enchérisseurs pendant 11 interminables minutes et 43 secondes, ont frôlé les 180 millions de dollars, record…
Record absolu pour « Les Femmes d’Alger » de Picasso chez Christie’s
Christie’s qui lundi soir a ouvert le marathon des ventes de la semaine, a largement tenu son audacieuse promesse. Elle avait annoncé un produit supérieur à 500 millions de dollars, elle en a récolté 705 millions. Un bon début…