Pour la première fois depuis son rachat par le groupe russe Mercury en 2008, et grâce à une solide garantie assurée par un tiers, Phillips a décroché cette saison une importante collection d’environ 140 tableaux, sculptures et dessins estimée près de 35 millions de dollars. Discrètement désignée comme une « collection privée américaine », mais non nommée, elle est facilement identifiable à la lecture du catalogue - qui abonde en illustrations des œuvres in situ - comme celle du financier de Dallas Laurence Lebowitz et de sa femme Naomi Aberley, énergique « fundraiser » du parti démocrate. La « Beck House » où le couple abritait sa collection est une hallucinante villa néopalladienne dessinée en 1964 par l’architecte américain Philip Johnson. Il l’avait acquise en 2002 et entièrement rénovée à grands frais pendant sept longues années, avant de la mettre en vente cet automne pour 27,5 millions de dollars. La dispersion de la collection a débuté en avril avec des photos, et se poursuivra au cours des mois à venir, mais ses pièces maîtresses ont été réparties entre les deux ventes de la…
Phillips fait une incursion dans l’art moderne
Loin derrière ses grandes rivales, mais plus combative que jamais, Phillips clôture la « Contemporary Week » new-yorkaise par deux ventes, l’une cet après-midi, exclusivement consacrée à l’art italien, l’autre demain soir, dédiée à l’art contemporain international. Avec quelques incursions vers l’art moderne.