Le Salon de Montrouge (Hauts-de-Seine), qui a ouvert ses portes hier, souffle ses 60 bougies. Cette édition anniversaire se tient jusqu'au 3 juin au Beffroi.
Le salon - financé et organisé par la mairie dirigée par Jean-Loup Metton - est devenu un rendez-vous incontournable pour la jeune création, surtout depuis l'arrivée en 2009 de Stéphane Corréard en tant que commissaire artistique. Cette année, 3 000 candidatures ont été reçues. 60 artistes - issus de quatorze pays mais avec des liens forts avec la France - ont été retenus, contre 72 l'an dernier. Après le collectionneur Jean-Claude Gandur en 2014, c'est le réalisateur Olivier Assayas qui a présidé le jury de sélection, d'où, peut-être, un fil rouge « autour du récit », relève Stéphane Corréard. « Il n'y a plus une seule image du monde aujourd'hui comme le dit Jean-Michel Alberola [invité d'honneur qui déploie des oeuvres récentes au premier étage] et beaucoup d'artistes additionnent, recyclent les images… », poursuit-il. Cette édition scénographiée par matali crasset est également marquée par la forte présence de la peinture figurative. Hier, le jury a remis les prix du Salon de Montrouge. Le Grand Prix du salon a été décerné à Willem Boel et Marion Bataillard (ex aequo) et le Prix du Conseil départemental des Hauts-de-Seine à François Malingrëy. Le Prix spécial du jury a été attribué à Arthur Lambert. Chacune de ces récompenses comprend entre autres une dotation de 1 000 euros et une exposition personnelle au Palais de Tokyo à l'automne prochain, ou encore la participation à la Biennale Jeune Création Européenne 2015/2017. www.salondemontrouge.fr