L'un des événements de ce mois de février à Bruxelles est sans conteste le retour, à la galerie Albert Baronian, des peintures réalisées à Rome, il y a vingt ans déjà, par Michel Frère (1961-1999). Cinq grands formats de peintures « abstraites » à la pâte sombre et lourde et trois sculptures composent un ensemble qui n'a rien perdu de son actualité et qui s'impose par sa puissance picturale et son travail sur la matière.
C'est également de peinture dont il est question avec Philippe Cognée qui, pour sa première exposition personnelle à Bruxelles, chez Daniel Templon, propose un ensemble homogène de vues urbaines glanées aux quatre coins du monde. Traités de façon similaire, ces « paysages urbains sous surveillance » semblent tous appartenir à une même typologie, si ce n'est qu'en les observant de plus près, apparaissent des détails qui permettent d'en deviner l'origine…