Ces dernières années, Mathis Collins a façonné des bouchons anthropomorphes, selon la tradition encore vivante dans certains bars des villages du nord de la Catalogne (reconstituant entre autres L'Assemblée Générale, 2011). Il a aussi vendu - entre 30 et 50 euros - des lampes en écorce de liège de sa propre confection sur un marché de produits régionaux (Souvenir from your leave of absence, 2014). Et avant de se faire artisan, Mathis Colin a été champion de Slam tout en développant un art de la performance dont subsistent le motif de la scène et le spectre de la figure de l'artiste en orateur. Lors de l'activation de la sculpture-estrade Self-Portrait as a stage (2010), il s'extirpait de son oeuvre par…
Mathis Collins : Kid of survival
Mathis Collins (né en 1986) a participé au Salon de Montrouge en 2010. Des forêts de chênes-lièges aux artist-run spaces, il expérimente la possibilité d'un art collectif, émancipateur, solidaire et écologique. La réévaluation du fantasme d'une efficacité politique et sociale de l'art, est la raison de sa participation au programme de recherche de l'Open School East à Londres. Plus à l'Est, et dans d'autres sphères, celui qui a déjà bénéficié de plusieurs expositions personnelles à l'étranger, sera à l'affiche de « Inside China », organisée par le Palais de Tokyo à Hongkong à partir du 11 mars.