Les ventes d'art asiatiques de la semaine dernière à Paris ont été soutenues dans l'ensemble. Certaines adjudications élevées, très au-dessus des estimations, ont compensé la part relativement importante de lots ravalés. Chez Sotheby's, le 11 décembre, une statuette de Shyama en bronze doré par l'atelier de Zanabazar (Mongolie), de la fin du XVIIe siècle, et depuis plus de cinquante ans dans une collection française, a atteint 3,4 millions d'euros (est. 200 000-300 000 euros). Mais 27 % des lots n'ont pas trouvé preneur. Cependant, la vente a totalisé 12,2 millions d'euros, presque quatre fois plus que l'estimation basse. Chez Christie's, qui attendait 7 à 10 millions d'euros et a récolté 9,6 millions d'euros, 33 % des lots ont été ravalés. La plus haute enchère est allée à un vase en porcelaine de la famille rose d'époque Jiaqing (1796-1820) parti à 625 500 euros (est. 100 000-150 000 euros). Chez Artcurial, 26 % des lots sont restés invendus. La vacation a totalisé 1,2 million d'euros, dans la fourchette estimative de 1,1-1,6 million d'euros. Le musée Guimet a préempté pour 31 200 euros une sculpture de Bouddha en fonte de fer (lire Le Quotidien de l'Art du 12 décembre). À Drouot, qui proposait de nombreuses ventes, un bouddha Amitayus chinois en bronze doré a remporté chez Joron-Derem la somme de 2,6 millions d'euros, l'une des plus belles enchères de cette semaine.