L'exposition que consacre Giuseppe Eskenazi à la sculpture chinoise dans son espace de Mayfair est remarquable à plus d'un titre. D'abord parce que le marchand ne participe délibérément à aucune foire, et que la seule façon de découvrir ses trésors est de lui rendre visite. Ensuite, cette présentation, la septième du genre en sa galerie, est sans doute la plus aboutie : elle réunit 22 oeuvres majeures en bronze, pierre, marbre ou bois, reflétant les influences du bouddhisme sur l'art chinois entre la période des « Six Dynasties » et la dynastie des Ming. En 1978, il avait montré pour la première fois à Londres une vingtaine de sculptures. Très peu s'étaient vendues. N'intéressant d'abord que quelques érudits et musées, la spécialité s'est depuis ouverte aux collectionneurs. Les prix ont explosé. Le parcours d'un des clous de l'exposition, un Guanyin en bronze doré (651) de l'ancienne collection Stoclet, montré pour la première fois en public en Occident en 1913 au musée Cernuschi, à…
Exposition muséale de sculpture chinoise à la galerie Eskenazi
Le marchand d'arts asiatiques présente son panthéon de la sculpture chinoise de 500 à 1500 pendant l'Asian Week de Londres. Visite avec le maître des lieux.