Il existe une mythologie photographique de la route, adossée aux images errantes de Robert Frank, de Stephen Shore ou encore de Joël Sternfeld. Mais qu'en est-il de l'autoroute, ce ruban de goudron qui n'appelle aucune halte et met à distance les paysages ? Peut-on transformer cet espace sans âme, lissé par la vitesse et la monotonie, en une aire de jeu et de « pause » artistique ?
Sous la houlette de Vinci autoroutes, qui a financé les projets et mis à disposition sa logistique, cinq artistes ont eu carte blanche pour « se trouver ou se perdre en chemin ». L'exposition, conçue par deux commissaires, Diane Dufour et Fanny Escoulen, est présentée trois semaines seulement au Bal, à Paris, à peine de quoi faire un…