L'entreprise Shurbagy, engagée par le ministère égyptien de la Culture pour restaurer la pyramide à degrés de Djoser à Saqqarah, serait responsable de l'état de délabrement dans lequel se trouve le monument. L'association de sauvegarde du patrimoine égyptien Non-Stop Robberies a accusé la société, qui n'aurait jusqu'ici jamais travaillé sur un projet de restauration patrimoniale, de « commettre un crime ». La société a monté des murs autour du monument, procédure « contraire aux standards internationaux de restauration [des monuments anciens] », selon Amir Gamal, porte-parole de Non-Stop Robberies, comme il l'a déclaré au quotidien Egypt Independent. La plus vieille pyramide d'Égypte attend sa restauration depuis un tremblement de terre en 1992.