La Syrie, le Japon, la Grèce, le monde arabe, les événements de l'année se rappellent à nous au Couvent des Minimes, l'espace central d'exposition du festival « Visa pour l'image » à Perpignan. Dès l'ouverture, samedi 1er août, il y avait foule dans les salles : le festival est gratuit et les Perpignanais affluent en famille, scrutant longuement chaque image, lisant chaque légende, les parents commentant aux enfants, avec des mots choisis, la violence du monde qui sidère et accable. Les photos se ressemblent d'un pays l'autre, d'un drame l'autre - les mêmes visages en pleurs, les mêmes combattants à la Kalachnikov, les mêmes mères brandissant la photo de leurs fils défunts. Chaque drame est unique mais la…