Après la publication dans le Quotidien de l'art du 30 juillet 2012 d'une critique de l'exposition « Collages » à l'Espace de l'art concret à Mouans-Sartoux, dans laquelle Roxana Azimi écrivait « seul bémol dans un parcours globalement plaisant, l'intrusion de collages de Karl Waldmann, considéré par certains spécialistes au mieux comme une fiction, au pire comme une imposture… », nous avons reçu le droit de réponse suivant :
Nous venons de lire la « chronique » de Madame Azimi concernant l'exposition à l'Espace de l'art concret avec l'habituel discours de certains journalistes, français uniquement, qui choisissent de ne pas se prononcer sur l'oeuvre elle-même (bonne, pas bonne, intéressante ou non, construite, unitaire, etc.) mais juste sur le contexte. Et les « spécialistes » auxquels elle fait référence sont uniquement français également, mais là n'est pas l'essentiel. Car il existe bien des « spécialistes » qui considèrent l'oeuvre de Waldmann pas du tout comme une fiction, ainsi que des collectionneurs, dont d'éminents spécialistes en la matière comme l'américain Walter Maibaum (propriétaire de la Modernism Fine Art) qui possède plusieurs oeuvres de Waldmann en connaissance de l'énigme de la personnalité de cet artiste. Il en est de même pour La Fondation Verbeek dont le propriétaire est uniquement orienté vers cette époque, la collection Paper Art du suisse Peter Nobel, la collection allemande de Madame Von Dehn et plusieurs autres galeries ou fondations. Il est…